Bonjour.
Quasi jour pour jour, il y a six mois que j’ai acheté mes deux belles compagnes. J’ai eu avec elles beaucoup de plaisir et beaucoup d’ennuis.
Je commence par le positif. J’aime beaucoup le TPE. Il a ses défauts. Salissant, fragile et froid. Par contre, par rapport à la silicone qui est plus dure, qui fait plus artificiel quoiqu’on en dise, le rendu de peau du TPE, tant à la vision qu’au toucher ou à la palpation est extraordinaire. J’ai caressé une fesse en silicone et celles en TPE. Il n’y a pas photo.
Très, très positif aussi, la beauté. Tant du corps que des visages. Qu’elle fille ne rêverait-elle pas d’un corps pareil ? Il est quasi parfait. Les formes, bien équilibrées, mais aussi le squelette qui est bien à sa place. Je veux dire par là que le genou est devant, le coude vers l’arrière et l’épaule à la bonne distance de la peau. Ca a l’air évident, mais je sais qu’à la conception et la construction, ce ne l’est pas du tout. Donc, esthétiquement, mes poupées sont ravissantes et attirantes.
Les oreilles déchirées, les taches, les cils et les ongles qui tombent, on répare, on apprend, on se débrouille et on fait avec.
Là où je suis déçue, c’est pour deux choses.
D’abord le poids. On n’en parle sur le forum et beaucoup trouvent qu’il est excessif car une doll est peu coopérative. Je suis certaine qu’il est plus facile de porter une fille vivante et consciente de 55 kg qu’une doll de 30. J’ai été « contente » de lire sur le forum que des hommes normalement costauds trouvaient que leur poupée de 27 kilos était trop lourde. Les miennes, en principe semblables, pèsent respectivement 30 et 34 kilos. J’ai mon âge, je suis une femme et j’ai de sérieux problème de dos. Alors mettre mes chéries dans le bain, dans un fauteuil ou faire les séances photos auxquelles je tenais beaucoup, je dois oublier. Même en les manipulant dans le lit, je me claque le dos régulièrement. Mais bon, « ils » vont arranger ça.
L’autre problème est beaucoup plus embêtant et me désespère. C’est la dureté des articulations. On m’a maintes et maintes fois répété que ça allait s’assouplir avec les mouvements. Plusieurs fois par jour, je leur mobilise les bras et les avant-bras depuis six mois et rien n’a changé. C’est toujours aussi dur qu’avant. Devoir se servir de ses deux mains pour écarter un bras du corps ou le plier manque vraiment de romantisme. Ne parlons même pas des hanches où je dois mettre toute ma force pour les plier. Ce n’est absolument pas au point et je vais me décider à les opérer des épaules et des coudes. Huit opérations et huit cicatrices, mais je m’en fiche. Il y a encore pas mal de travail à réaliser sur le squelette, Messieurs les concepteurs.
Shania.