Personnellement, je dirais même indispensable, que l'on couse à la machine ou à la main.
Les photos vont arriver progressivement.
Un centimètre de couturière - oui je sais ça fait plus qu'un cm, ça en fait même 150, mais un mètre ruban fait aussi plus qu'un mètre - en tout cas c'est comme ça que ma mère disait.
Préférez ceux qui ont une graduation dans un sens d'un côté et dans l'autre de l'autre côté, ça évite de devoir retourner le centimètre 3 fois sur 4.
Un jeu de ciseaux :
- les ciseaux à broderie, les tout petits, indispensables pour aller défaire une couture ratée dans un recoin inaccessible ;
- les ciseaux de couturière standards, de même forme mais un peu plus grands - je m'en sers peu mais si je les utilise c'est que rien d'autre ne peut faire le boulot ;
- des ciseaux à découper le tissu, d'une forme asymétrique, pour pouvoir couper le tissu en faisant glisser les ciseaux sur le plan de travail, sans soulever le tissu, point très important ;
- les 4e, les ciseaux à cranter ne sont pas nécessaires, mais je n'avais pas envie de faire une photo spécialement pour eux. Ils cependant bien pratique pour les arrondis, et le tissu s'éffiloche nettement moins vite.
La façon de tenir ses ciseaux à découper :
La lame du ciseau supérieur et la poignée du ciseau inférieur restent en permanence en contact avec le plan de travail. Donc pas sur le plateau en verre de la table du salon.
Attention ! Ne pas utiliser ces ciseaux pour couper autre chose que du tissu. Couper ne serait-ce que du papier avec va les désaffuter. N'oublions pas que le papier, même si c'est une très faible épaisseur, est constitué de fibres de bois, donc matériau ligneux, alors que le tissu est fait de matériaux non ligneux.
Un découd-vite : ça peut sembler gadget mais c'est monstrueusement efficace, je l'utilise dés que j'ai la moindre couture à défaire.
Particulièrement utile pour ceux qui voudront retoucher un vêtement acheté. On glisse la partie avec la petite boule rouge entre les deux morceaux de tissu à découdre, le long de la couture. Ensuite on pousse le long de la couture et ça coupe le fil. Très rapide, mais attention à ne pas aller trop vite, on a vite fait de déraper et de couper aussi le tissu.
Le capuchon sert à prolonger l'outil pour une meilleure prise en main. Ensuite il faut retirer tout le fil qui a été coupé avant de coudre à nouveau. Personnellement je gratte avec l'ongle.
Un paquet d'aiguilles à coudre assorties - je ne pense pas qu'il soit utile de faire une photo.
Une bobine de fil à bâtir.
Personnellement je ne m'en sert pas, je couds quasiment sans bâtir, ou alors avec des épingles (voir ci-dessous).
En fait si, je m'en sert, mais pour faire les filetages des bourdons de mes cornemuses. Nan, rigolez pas, c'est vrai !
Bâtir ça veut dire assembler les deux pièces de tissu en les cousant sommairement à la main et à larges points, de façon à ce que le tissu reste bien en place pendant la couture à la machine (ou à la main). Ensuite on retire le bâti.
Un paquet d'épingles à bâtir - celles qui ont une tête en pâte de verre coloré.
Ici elles sont sur un petit accessoire fort pratique, le porte-aiguille ou porte épingle, que l'on se clipse au poignet qui ne tient pas l'aiguille ou l'épingle, comme ça on les attrape et on les range très vite. Pas absolument indispensable mais tellement pratique ! On en trouve des tout plastique sur les marchés sur les étals du style "tout à 1 €" mais celui-ci se trouve en mercerie et coûte environ 15 €.
J'ai modifié le mien pour avoir la partie bracelet amovible, et j'ai collé un bout de velcro sur le dessus de ma machine à coudre, je trouve cet emplacement plus pratique quand je couds. Par contre quand je bâtis je le porte au poignet.
Il y a deux écoles pour le bâti aux épingles. Ceux qui préconisent de placer l'épingle perpendiculairement à la couture, comme ça on peut retirer les épingles une fois que tout est fini. Je n'aime pas, j'ai déjà cassé des aiguilles sur des épingles. Et ceux qui, comme moi, préfèrent les mettre dans le sens de la couture, en les retirant juste avant qu'elles n'arrivent sous l'aiguille. Cette méthode impose de les mettre dans le bon sens, la tête vers soi pour ne pas buter sur le pied de biche quand on les retire.
Une craie tailleur, voire plusieurs. La couleur bleue est celle que j'utilise le plus, c'est celle que je trouve la plus lisible sauf bien évidemment sur du tissu bleu, auquel cas je prend de la blanche. Les autres couleurs ne m'ont jamais convaincu, mais là c'est affaire non de goût mais de réception de l’œil. Ce qui explique qu'elle soit en si mauvais état sur la photo, alors que la jaune est comme neuve, puisque je ne m'en sert quasiment jamais.
Il y a aussi des crayons dont le capuchon fait office de pinceau pour retirer les traits de craie (elle s'enlève tout simplement en frottant) mais je n'aime pas du tout, je trouve que ça ne fait pas de traits assez visibles.
Pour tracer un arrondi on utilise les coins, qui comme par hasard sont eux aussi arrondis, et pour les traits droits la partie... Devinez
Pour tracer un trait droit, pas besoin de règle, on tient la craie comme sur la photo ci-dessous, on la pose sur le tissu au point de départ du trait, on regarde le point d'arrivée et on trace, sans regarder sa main. Elle suivra l’œil. Il faudra peut-être un peu d'exercice.
L'étui comporte une petite partie métallique dans le couvercle permettant d'affuter la craie.
Un rouleau de papier patron.
C'est un papier qui fait un mètre de large, qui a la transparence du papier calque, donc permet de dupliquer des patrons, qui peut se repasser pour le défroisser, et qui peut s'assembler aux épingles (mais je préfère de l'adhésif du type protection pour peinture). Comme ça on peut faire un essayage. Sur un humain qui se tient debout sans problème, c'est facile. Pour une poupée qui, même si elle peut tenir debout, est facilement déséquilibrée, je vais vous concocter un tuto pour faire un mannequin de couture sur mesure pour pas cher (parce que sinon ça vaut au moins 125 €) !
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